vendredi 31 janvier 2014

marcher

( ... ) elle marchait, et si elle marchait c'était parce que l'âme, lorsque l'inquiétude la travaille, exige le mouvement, ne peut tenir en place, car lorsqu'elle se tient immobile la douleur se fait terrible.

Milan Kundera 


Parfois il faut une canne ou un bâton ......


L’un des plus célèbres tableaux du peintre Gustave Courbet (1819-1877) s’intitule « Bonjour Monsieur Courbet » ou « La rencontre ». On voit le peintre Courbet, sac à dos et bâton de marche en main, s’avancer à la rencontre de son mécène, Alfred Bruyas, grand collectionneur montpelliérain.
Derrière lui se tient son serviteur, tête baissée en signe d’humilité devant l’artiste. On remarquera que Bruyas et son serviteur portent des cannes de ville de petites dimensions et à gros pommeau (visible sur celle du serviteur), alors que le peintre, sobrement vêtu comme un chemineau, tient un haut bâton de marche à bout effilé. Les commentateurs insistent sur le contraste entre le peintre, modeste dans ses vêtements mais glorieux par son art, et le mécène, riche par sa vêture et son serviteur, qui n’en accueille pas moins le peintre avec respect : l’art prime sur la fortune !
Cette oeuvre est visible au musée Fabre de Montpellier et provient de la collection Bruyas.
http://www.crcb.org/le-baton-de-marche-du-peintre-courbet-1854/.html


parfois s'arrêter et savoir regarder la nature.....

 un célèbre marcheur JJ  Rousseau

Les Rêveries du Promeneur Solitaire 


et un autre solitaire face aux éléments 


mardi 28 janvier 2014

métamorphose

j'ai intitulé ce dernier tableau :" la métamorphose"
Changement de forme d'un individu, survenant après sa sortie de l'œuf et constituant l'une des étapes de son développement normal: ceci est la définition du Larousse  
Mais pour moi c'est le passage d'une étape à une autre , d'un changement à un autre ! c'est une re-constitution  , une re-construction en somme !


dans la nature :

métamorphose du coquelicot  

 celle du téard

et une sculpture
sculpture de Maria-Luise Bodirsky





lundi 27 janvier 2014

joues rebondies

un dernier  tableau 
pas encore sortie de l'enfance sûrement !
 
Joues rondes

 un tableau de Botero (sans comparaison aucune )

de Louis PERGAUD "dans la guerre des boutons"
Ce soir-là, une fougue indescriptible animait les Longevernes ; rien, nul souci, nulle perspective fâcheuse n’entravait leur enthousiasme. Les coups de trique, ça passe, et ils s’en fichaient, et quant aux cailloux, on avait le temps, presque toujours, quand ils ne venaient pas de la fronde de Touegueule, d’éviter leur trajectoire.
Les yeux riaient, pétillants, vifs dans les faces épanouies par le rire, les grosses joues rouges, rebondies comme de belles pommes, hurlaient la santé et la joie ; les bras, les jambes, les pieds, les épaules, les mains, le cou, la tête, tout remuait, tout vibrait, tout sautait en eux. Ah ! ils ne pesaient pas lourd aux pieds, les sabots de peuplier, de tremble ou de noyer et leur claquement sec sur le chemin durci était déjà une fière menace pour les Velrans.

mardi 21 janvier 2014

Collioure et sa crique

une crique parmi les autres par temps clair 
la photo en grand

de retour

Après bien des vicissitudes me revoilà !
j'ai connu la tristesse
l'amertume , l'incompréhension ,
la solitude ...
Mais j'ai aussi 
rencontré des personnes au coeur énorme ,

 aux gestes généreux , 

qui ont su me redonner le chemin de l'étoile 

et du coup me donner l'envie de me recentrer

la patience est une grande vertu que j'ai essayé tout au long de mon séjour en centre de rééducation
de toucher,  rencontrer ,  préserver ...

(les photos ont toutes été prises sur le net)
sauf celle là !

A bientôt