il se transforma ...
de trois colonnes
il est passé à un arbre que je voulais printanier mais qui s'est avéré fouillis ...
et pour l'instant , je dis bien pour l'instant il est comme cela
il a encore évolué en plus lumineux ...
vous avez vu des visages sont apparus ....
Mais il évoluera encore , je vous le montrerai sous peu
vous avez dit "impermanence" ?
JULES
SUPERVIELLE
LE PREMIER ARBRE C'était lors de mon premier arbre, J'avais beau le sentir en moi Il me surprit par tant de branches, Il était arbre mille fois. Moi qui suis tout ce que je forme Je ne me savais pas feuillu, Voilà que je donnais de l'ombre Et j'avais des oiseaux dessus. Je cachais ma sève divine Dans ce fût qui montant au ciel Mais j'étais pris par la racine Comme à un piège naturel. C'était lors de mon premier arbre, L'homme s'assit sous le feuillage Si tendre d'être si nouveau. Etait-ce un chêne ou bien un orme C'est loin et je ne sais pas trop Mais je sais bien qu'il plut à l'homme Qui s'endormit les yeux en joie Pour y rêver d'un petit bois. Alors au sortir de son somme D'un coup je fis une forêt De grands arbres nés centenaires Et trois cents cerfs la parcouraient Avec leurs biches déjà mères. Ils croyaient depuis très longtemps L'habiter et la reconnaître Les six-cors et leurs bramements Non loin de faons encore à naître. Ils avaient, à peine jaillis, Plus qu'il ne fallait d'espérance Ils étaient lourds de souvenirs Qui dans les miens prenaient naissance. D'un coup je fis chênes, sapins, Beaucoup d'écureuils pour les cimes, L'enfant qui cherche son chemin Et le bûcheron qui l'indique, Je cachai de mon mieux le ciel Pour ses distances malaisées Mais je le redonnai pour tel Dans les oiseaux et la rosée.
Cezanne les arbres au jas de Bouffan
Je ne lâche la toile que lorsque je pense avoir épuisé le sujet ... ou que l'inspiration m'a lâchée auparavant !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le premier...les couleurs sont gaies...Bonne journée...
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