candeur
le titre m'est venu naturellement !
Cette peinture de François Boucher, «L'Odalisque blonde»
(1752), exprime à merveille une forme de sensualité saine, c'est-à-dire
dénuée de toute pensée perverse. On désire cette jeune fille, oui, mais
dans l'optique de l'inonder de tendresse... Le modèle est connu: il
s'agit de Louise O'Murphy, une jeune Irlandaise qui a été un temps la
maîtresse de Louis XV. Elle ne dégage ici aucune concupiscence, mais
irradie la candeur. Sa sensualité est une célébration de la beauté sans
prétention, avec l'unique but d'enchanter ceux qui la regardent. C'est
la splendeur de la vie, dans sa jeunesse et sa pureté! J'estime
d'ailleurs que le corps féminin est l'ultime perfection de la Nature! On
en a ici un bel exemple
ls chantaient la nature, la paix, la pitié, la bienfaisance, la candeur, les vertus domestiques; ces béats de philanthropie faisaient couper le cou à leurs voisins avec une extrême sensibilité, pour le plus grand bonheur de l'espèce humaine.
Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 1, Livre 9, Chapitre 2
Citations de François René, vicomte de Chateaubriand
J'aime bien ton oeuvre, et beaucoup moins celle de François Boucher... Je n'aime pas ces nus, bien trop entachés pour moi du désir et du regard masculins. Ta dame brune est bien plus expressive!
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