vendredi 30 novembre 2012

l'éclat de luière

Dans cette ville  grisouille , un éclat de lumière .....

"On peut répandre la lumière de deux façons :
être la bougie,
ou le miroir qui la reflète"
Edith Wharton, romancière américaine
 

samedi 24 novembre 2012

chevelure de jais

Nois de jais mon dernier tableau

. Cette matière, considérée comme pierre fine, taillée à facettes et polie, servant notamment à la confection de bijoux, de parures de deuil, de garnitures de passementerie, d'ouvrages de tabletterie. Bouton, collier, grains, perles, paillettes de jais; (costume) brodé, passementé, perlé de jais.


Poèmes : 
Ta grand'mère (...) cachait un crâne chauve sous des dentelles noires où tremblait du jais (Mauriac, Nœud vip.,1932, p. 42).Madame Polliat se lève, redresse son chapeau noir devant la glace, renfonce dans ses cheveux une épingle à tête de jais (Butor, Modif.,1957, p. 114):

 Là, sur le grand tapis, resplendit quelque chose... Ce sont des médaillons argentés, noirs et blancs, De la nacre et du jais aux reflets scintillants; Des petits cadres noirs, des couronnes de verre, Ayant trois mots gravés en or : « À notre mère! » Rimbaud, Poésies,1871, p. 38.
 Le jais des Pyrénées.Des mines de jais se trouvent en France (Aude, Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Orientales, Ariège...),
Il faut attendre le XVIème siècle pour qu’une véritable industrie apparaisse, principalement le long des cours d’eau :ce sont les moulins à jayet. Grâce à l’énergie hydraulique,les ouvriers façonnent les perles sur
des meules mues par les cours d’eau pyrénéens. Les XVIIème et XVIIIème siècles marquent l’apogée de l’exploitation du jais ariégeois.Près de 1 200 ouvriers travaillent dans
ces manufactures en Ariège, notamment à La Bastide-sur-L’hers, le Peyrat, Léran et Sainte-Colombe sur-L’Hers, utilisant le jais à partir des mines de Vilhac et de Dreuillhe.
cheval arabe couleur jais 
On trouve cette couleur dans la mode , dans la deco 
tapis paseo de Christian LACROIX
 

samedi 17 novembre 2012

je tourne le dos

 au passé que je laisse derrière moi du moins j'essaye et  je regarde vers la lumière , l'Avenir! Voila mon dernier tableau 



Les dos sont les vrais visages des gens, ce sont les visages qu’ils ne pensent pas à cacher, ce sont leurs visages quand ils nous quittent, quand ils s’éloignent de nous. (Christian Bobin)

lundi 12 novembre 2012

Hello

le hello qui vous fait tourner le tête !
et ce regard interoogateur ! 
peinture à l'huile 
le plus célèbre est la femme à la perle de Veermer

samedi 10 novembre 2012

alanguie

la femme alanguie : huile finie hier 

je viens de perdre tout ce que j'avais écrit sur la femme alanguie 
alors je vous mets 
en vrac ce que je voulais faire apparaître 
des peintres , un poème de Mallarmé , des photos du xxème siècle 


et un dessinateur catalan Louis JOU

Femme alanguie.Dessin original à l'encre réhaussé au fusain (technique mixte).
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur,
Un automne jonché de taches de rousseur,
Et vers le ciel errant de ton oeil angélique,
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur!
- Vers l'Azur attendri d'octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie,
Et laisse sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.

1864


vendredi 2 novembre 2012

le mythe de Sisyphe

Cet après midi m'est venu tout naturellement ce tableau que j'ai intitulé "le mythe de Sisyphe" 

Le Mythe

Fondateur mythique de Corinthe, fils d'Éole ; son ascendance et sa descendance sont citées dans l'Iliade. De son vivant, on dit que Sisyphe aurait fondé les Jeux isthmiques en l'honneur de Mélicerte dont il avait trouvé le corps gisant sur l'isthme de Corinthe. Depuis l'époque des poèmes d'Homère, Sisyphe conserve la réputation d'être le plus astucieux des hommes : il avait développé la navigation et le commerce, mais se montrait avare et trompeur et tuait les voyageurs.
Il passe parfois pour le vrai père d'Ulysse. Une légende raconte en effet que Sisyphe possédait un beau troupeau dans l'isthme de Corinthe. Non loin de lui vivait Autolycos, fils de Chioné, dont le frère jumeau Philammon était né des œuvres d'Apollon, alors qu'Autolycos se disait fils d'Hermès. Autolycos était passé maître dans l'art de voler, Hermès lui avait donné le pouvoir de métamorphoser toutes les bêtes qu'il volait. Ainsi et bien que Sisyphe eût remarqué que ses propres troupeaux diminuaient tous les jours, alors que ceux d'Autolycos augmentaient, il fut tout d'abord dans l'incapacité de l'accuser de vol; un jour donc il grava, sous le sabot de ses animaux son monogramme. La nuit venue, Autolycos se servit, comme à l'ordinaire, et, à l'aube, les empreintes de sabots sur la route fournirent à Sisyphe des preuves suffisamment concluantes pour convoquer les voisins et les prendre à témoin du vol. Il inspecta l'étable d'Autolycos, reconnut les animaux qui lui avaient été volés à leurs sabots gravés, et laissant aux témoins le soin de punir le voleur il fit le tour de la maison, y pénétra et devint l'amant de la fille d'Autolycos, Anticlée. Elle donna la vie à Ulysse qui, avec un grand-père et un père si rusés et si habiles sut de qui tenir en toutes circonstances.
Sisyphe est surtout connu pour s'être montré assez malin pour déjouer Thanatos lui-même. Quand son heure fut venue et que ce dernier vint pour le chercher, il l'enchaîna de sorte qu'il ne pût l'emporter aux Enfers. S'apercevant que plus personne ne mourait, Zeus envoya Hadès délivrer Thanatos. Mais Sisyphe avait préalablement convaincu sa femme de ne pas lui faire de funérailles adéquates. Il put ainsi convaincre Hadès de le laisser repartir chez les vivants pour régler ce problème. Une fois revenu à Corinthe, il refusa de retourner parmi les morts. Thanatos (ou même Hermès, selon certaines traditions) dut alors venir le chercher de force. Certains disent qu'il avait dénoncé Zeus dans une de ses aventures. Un jour, il vit un aigle immense enlevant une jeune fille et reconnut Zeus en l'oiseau. Quand Asopos rechercha sa fille, Égine, il dénonça Zeus.
Pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné à faire rouler éternellement, dans le Tartare, un rocher jusqu'en haut d'une colline dont il redescendait chaque fois avant de parvenir à son sommet, tel que raconté dans l’Odyssée. Toutefois, Homère ne faisait pas mention de la raison de ce châtiment. Certaines traditions le justifient par la réputation de brigand et de malfaiteur que Sisyphe avait acquise de son vivant.


Camus DANS LE MYTHE DE SISYPHE
"Les grands sentiments promènent avec eux leur univers, splendide ou misérable. Ils éclairent de leur passion un monde exclusif où ils retrouvent leur climat. Il y a un univers de la jalousie, de l'ambition, de l'égoïsme ou de la générosité."
 « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. »

revu et corrigé

la suite promise


là je vois que le bras n'est pas tout à fait comme je voulai donc à corriger encore et encore 
là le Canigou vu de l'étang de Canet le soir : 4ème neige sur le sommet !