lundi 26 janvier 2015

Vanité 3

Dans la suite du message précédent  le troisième tableau sur vanité 
peut-être encore quelques améliorations au niveau du fond ou autre , j'attends vos suggestions 
La danse est elle un passage éphémère comme tout cheminement  ?...
en tous les cas c'est ce qui est venu 
les livres pour le partage de la connaissance ????
 

jeudi 22 janvier 2015

Skull vanité

 Pascale cette semaine nous a fait réfléchir , travailler en Atelier sur la vanité
Vanité définition :
La Vanité est un genre particulier de nature morte, à implication philosophique. Les objets qui y sont représentés symbolisent les richesses de la nature, et des activités humaines, mises en regard d'éléments évoquant le triomphe de la Mort, le plus souvent : un crâne humain.
Très répandues à l'époque baroque, particulièrement en Hollande où ce genre s'est développé dans un foyer culturel aux environs de 1620.
 Celles qu’on nomme explicitement Vanités présentent toujours plus ou moins la même structure : elles exposent les plus nobles inventions de l’homme (le savoir, les arts, les techniques, la beauté, le luxe, le raffinement des hommes, etc.) à côté d’un crâne qui en réduit à néant le sens et la grandeur. En effet, l’horizon de la mort rend toute activité, toute ambition, tout désir de grandeur et de beauté, absurdes, dérisoires, c’est-à-dire vains. C’est pourquoi on les nomme Vanités.
voilà les miennes de vanité : acrylique et pastel gras

 d'autres peintres :
Simon Renard Saint André (17ème s.)
Georges de La Tour, Madeleine pénitente
Elles nous disent donc combien le savoir humain est dérisoire au regard de l’incompréhensibilité et de l’inéluctabilité de la mort, combien le luxe de la beauté est voué à disparaître etc., et donc combien la seule vertu à cultiver est l’humilité. Humilité de la raison face à une nature insondable, et à elle définitivement incompréhensible, humilité des pouvoirs terrestres et humains (ceux du roi, ceux de la beauté, ceux de la force physique) face à la mort définitive.
En bref, les vanités nous rappellent le mot célèbre du livre biblique L’Ecclésiaste : Vanité des vanités, tout n’est que vanité, et nous invitent, apparemment, à la même conclusion morale.
plus contemporaines :
 Ylan ANoufa
 Claude COMO
et bien d'autres encore sur 

vendredi 16 janvier 2015

La cascade

avec les documents joints de  Pascale 
Bleu de Prusse et Hokusai

On désigne par Bleu de Prusse, aussi connu sous le nom de Bleu de Berlin (sa ville de découverte), un groupe de produits chimiques, principalement utilisés comme pigment bleu foncé en peinture.
Ce bleu fut découvert accidentellement par un fabriquant de couleurs dans un laboratoire d’alchimie à Berlin entre 1704 et 1707. Dès 1709, le nouveau pigment est envoyé aux peintres de Paris, Bâle et Italie, les peintres européens l’adoptèrent rapidement et notamment Watteau.
En raison des gains considérables qui pouvaient être tirés de ce produit, ses premiers producteurs firent tout pour garder secret sa procédure de fabrication durant une vingtaine d'années.
C'est un pigment semi-transparent, très colorant donc à utiliser avec parcimonie. Il est aujourd'hui délaissé au profit du bleu phtalo.
Le bleu de Prusse fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé, il prévient ou traite les contaminations ou intoxications à certains produits radioactifs.

Le bleu de Prusse d’Hokusai.
Les années 1830 constituent une « révolution bleue » dans les estampes de Hokusai, par le recours massif à la nouvelle couleur à la mode, le « bleu de Prusse ». C’est ce bleu qui fut utilisé pour La Grande Vague, couleur bien différente du bleu délicat et fugace, issu de pigments naturels l’indigo, qu’utilisaient auparavant les graveurs japonais.

Le bleu de Prusse « la révolution bleue » des années 1830
Les Trente-six vues du mont Fuji ont connu un grand succès grâce à la qualité plastique des estampes, à leur originalité ; deux aspects de cette série ont surtout fait sa renommée : l’utilisation du Bleu de Prusse ainsi que l’influence des modes de représentation occidentaux. Il transforma l’aspect des estampes. 
Les artistes appréciaient l’utilisation de cette couleur d’origine synthétique qui ne risquait pas de perdre de son intensité avec le temps ; ils l’utilisèrent d’autant plus qu’ils étaient condamnés par la censure à n’utiliser qu’un nombre restreint de couleurs et avaient réalisé les ressources infinies qu’ils pouvaient tirer de ce seul bleu. « le bleu, peut-être, de l’espace et de l’éternité (avec l’avantage matériel que ce bleu de Prusse gardait effectivement longtemps son intensité, alors que d’autres bleus pâlissaient vite). » (Kenneth White).